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contacter l'auteur envoyer à un ami 15 janvier 2018 en cas de malheur, de claude autant-lara (1958): la france s'ennuie, le cinéma aussi le cinéma français des années 50, contrairement au cinéma américain, me reste étranger. les scenarii, la façon de filmer, les sujets, tout y est déjà démodé. même les jeunes personnages sont vieux. sans doute, ainsi que nous l'avions évoqué pour la peau douce ou martine carol, parce que la france de la ive république fut vieille avant même d'avoir été jeune. ce constat est éclatant dans le film qui nous occupe ici. en cas de malheur, malgré l'éblouissante beauté de brigitte bardot, est désespérant d'ennui. yvette maubert... [lire la suite] posté par coralinelambert à 13:20 - de quoi ça parle? années 50 - commentaires [1] - permalien [ # ] tags : adultère , brigitte bardot , cinéma français années 50 , claude autant-lara , edwige feuillère , en cas de malheur , ennui , france ive république , jean gabin 13 janvier 2018 le coup de foudre, de clarence bagder (1927): à la gloire de clara bow les films muets de clara bow sont aussi difficiles à trouver que ceux, de la même époque, de gary cooper ou de norma shearer. après avoir attendu en vain une rétrospective à la cinémathèque ou au cinéma de minuit, je me suis résignée à faire un tour sur youtube... où tous les films de miss clara sont accessibles. surmontant mon embarras à visionner un film via ce medium, j'ai choisi de regarder le plus célèbre de la star, le coup de foudre, mieux connu sous son titre original, it. et ce fut un ravissement. le film part d'un... [lire la suite] posté par coralinelambert à 14:04 - de quoi ça parle? années 20 - commentaires [1] - permalien [ # ] tags : cinéma américain années 20 , clara bow , clarence badger , comédie , coup de foudre , elinor glyn , film muet , it , it girl 10 janvier 2018 le dernier tournant, de pierre chenal (1939): james m. cain dans les alpilles première adaptation du facteur sonne toujours deux fois, fameux roman policier de james m. cain, le dernier tournant reste sa version la plus méconnue. elle n'en n'est pas moins d'une extraordinaire modernité. le scénario est fidèle au livre, fidèle comme le fut celui de tay garnett, qui en signa la plus célèbre adaptation: un vagabond, franck (fernand gravey), arrive, au hasard des routes, dans une station service perdue des alpilles. il s'éprend immédiatement de la femme du patron, cora (corinne luchaire). une liaison... [lire la suite] posté par coralinelambert à 16:25 - de quoi ça parle? années 30 - commentaires [1] - permalien [ # ] tags : cinéma français années 30 , corinne luchaire , dernier tournant , facteur sonne toujours deux fois , fernand gravey , film noir , michel simon , pierre chenal 26 avril 2017 le samouraï, de jean-pierre melville (1967): illustration de la solitude un homme, seul, dans un appartement sommairement meublé. un oiseau en cage chante. les teintes sont grises - comme les murs et le temps - et bleues - comme la robe de l'oiseau et les yeux de l'homme. c'est l'antre de jef costello, tueur à gages solitaire. déambulant affublé d'un imperméable beige et d'un feutre mou, mâchoire serrée, démarche rapide et regard aux aguets, il part, à la nuit tombée, honorer un contrat. le patron d'une boîte de nuit est la victime. discret, efficace, jef costello est néanmoins remarqué par la pianiste de... [lire la suite] posté par coralinelambert à 15:14 - de quoi ça parle? années 50 - commentaires [3] - permalien [ # ] tags : alain delon , bushido , cathy rosier , cinéma français années 60 , film policier , françois périer , jean-pierre melville , le samouraï , nathalie delon , paris au cinéma , polar 20 avril 2017 falbalas, de jacques becker (1945): un couturier meurt d'amour film très rarement diffusé, j'ai eu la chance de voir falbalas un soir un 23h sur arte, lors d'un cycle jacques becker (concommittant avec celui que lui consacre la cinémathèque). falbalas, comme son nom l'indique, a pour cadre une maison de couture parisienne et suit les tribulations d'un couturier pour dames, philippe clarence. malgré son sujet, le film est tout sauf frivole. jugez plutôt. philippe clarence (raymond rouleau), grand couturier parisien, tombe amoureux de micheline lafaurie (micheline presle), fiancée de son... [lire la suite] posté par coralinelambert à 18:52 - de quoi ça parle? années 40 - commentaires [3] - permalien [ # ] tags : arte , cinéma français années 40 , cinémathèque française , drame , falbalas , jacques becker , maisons de couture , marcel rochas , micheline presle , raymond rouleau 08 avril 2017 cliché du jour: constance bennett star élégantissime des années 30, constance bennett est la comédienne de la comédie américaine naissante, celle du début des années 30. miss bennett, enfant de la balle, débute sans grand succès à l'ère du muet pour mieux s'imposer au début du cinéma parlant. racée, malicieuse, irrésistiblement séduisante, son personnage séduit d'emblée, car il correspond à l'image que les spectateurs se font d'une mondaine. mondaine, constance l'est dans sa vraie vie, au bras du millionnaire philip plant ou du marquis de la falaise de la coudray... [lire la suite] posté par coralinelambert à 10:09 - cliché du jour: le noir et le blanc - commentaires [1] - permalien [ # ] tags : actrice américaine , constance bennett , photo vintage 07 avril 2017 cliché du jour: jennifer jones la très gracieuse jennfier jones à l'aube de sa carrière naissante... elle débute au cinéma en compagnie de son premier époux, robert walker, et tape très vite dans l'oeil du producteur david o. selznick. avec un visage longtemps enfantin, très photogénique, elle est révélée par le chant de bernadette (oui, bernadette soubirous), rôle pour lequel elle reçoit un academy award, et épouse son pygmalion. ce dernier met sur pied un projet grandiose pour sa nouvelle épouse: duel au soleil. le film, épique à la manière d'un autant en... [lire la suite] posté par coralinelambert à 11:55 - cliché du jour: le noir et le blanc - commentaires [1] - permalien [ # ] tags : actrice américaine , jennifer jones , photo vintage 05 avril 2017 les dix commandements, de cecil b. demille (1956): dieu est descendu sur le monde lorsqu'on regarde les dix commandements à dix ans, on est émerveillé par la mer rouge se séparant en deux. quand on le regarde à 18 ans, on est saisi par les costumes, les décors, la beauté de josé derek et les abdominaux de yul brynner (un peu ceux de charlton heston, aussi). dans les deux cas, on trouve le film bien long. et lorsque on visionne, longtemps après, le film-signature de cecil b. demille, on reste époustouflé par le souffle épique qui s'en dégage. histoire sacrée, histoire profane, rivalité fraternelle et amours... [lire la suite] posté par coralinelambert à 17:32 - de quoi ça parle? années 50 - commentaires [2] - permalien [ # ] tags : anne baxter , bible au cinéma , cecil b. demille , charlton heston , cinéma américain années 50 , dix commandements , mer rouge au cinéma , péplum , un certain cinéma , yul brynner , égypte au cinéma 21 mars 2017 bessie à broadway, de frank capra (1928): cirque de province contre planches de broadway à la faveur d'une rétrospective frank capra à la cinémathèque de paris, j'ai découvert son septième film - un muet - , bessie à broadway. curieuse séance, car pour la première fois au cinéma, un film muet était diffusé sans accompagnement musical, enregistré ou non! ce qui n'a pas empêché de beaux éclats de rire, car bessie à broadway est un film absolument adorable. don wilson (johnnie walker) est un célèbre acteur de broadway: grimé en noir et chantant des rengaines de blues, il fait chaque soir salle comble. lors d'une escapade,... [lire la suite] posté par coralinelambert à 17:29 - de quoi ça parle? années 20 - commentaires [3] - permalien [ # ] tags : bessie love , bessie à broadway , cinéma américain années 20 , cinémathèque française , comédie américaine , frank capra , johnnie walker 12 février 2017 les espions s'amusent, d